Deux séances de vols ces derniers jours sur le Dragonfly, petit avion électrique. Le but est de qualifier la mesure de vitesse air. La mesure a d'abord été validé avec un manomètre à colonne d'eau. Cependant cette méthode n'est pas très précise en dessous de 50 km/h.
La carte électronique est montée en nacelle sous le Dragonly, une prise Pitot, celle proposée avec le système d'Eagle Tree System, est montée sur le côté du fuselage. La prise Pitot dispose de deux sorties, une prise statique et une prise vitesse. Elles sont toutes les deux reliées sur la carte qui dispose d'un capteur à deux ports pour la mesure précise de la pression différentielle.
On trouve deux liaisons en plus des durits Pitot ; une prise d'alim et une sortie "data" branchée sur le port "data" du récepteur FrSky, ici un D8R. Le vol a été suivit en direct sur mon smartphone en plus d'être enregistré sur la carte SD embarquée. Une fois à la maison, j'épluche le vol sur un outil maison (extraction des logs de la carte SD) :
La courbe du haut, l'altitude, celle du bas la vitesse air ou ias pour indicated airspeed. Les retours à 0 km/h pendant le vol sont imputables à des déclenchés, l'avion est centré arrière à l'extrême...
Ici les courbes de la vitesse sol (GPS) et air (IAS) pour la comparaison. Enfin le log est converti en fichier KML pour une analyse sur Google Earth :
Et puis l'on peut aussi enregistrer tout ça dans une base de données.
J'ai hâte d'essayer tout ça sur un gros planeur. Le prochain article traitera du module course sur le smartphone.
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